Le sable fouette, sous le vent, le sommet de la dune
ici, le temps passe inexorablement au ralenti
les yeux se ferment sensibles à cette immuable fortune
pas de larme sous le soleil brûlant la peau sans bruit


les images ondulent sous les vagues de chaleur sèche
les vallées de feu se posent en paradis terrestre
les heures sont des secondes en ce monde sans brèche
les silhouettes antiques vivent à jamais dans les alabastres


les étoiles sont belles sous son regard empli de douceur
les corps s'abandonnent inexorablement au sein du vent étésien
des émotions fugaces troublent les certitudes en cette langueur
la lumière chaude illumine amplement ce cercle vénusien


il est puissant ce sentiment au parfum exhalé à l'infini
la dimension inconnue de ce règne est une idée savoureuse
plus de limite en cette joute onirique pour ceux au destin uni
dieu que la vie ici est une vision séraphique mais pernicieuse


rester en ce monde angélique est une appréciable langueur
l'univers est immense pour ceux vivant dans ces arcanes
le réveil à l'aube dispense aux sens une horrible douleur
il fut agréable de rêver à cette femme aux allures persanes

bel instant de magie
merci
A