Si la coupe qui enchante
Ne donne plus l’étourdissement.
Si les éclaircis qui brillent entre les nuages
Ne produit plus l’effet d’avant.
Si la pluie torrentielle qui s’abat sur terre
N’éteint plus ce feu brulant.
Si le soleil qui se couche à l’horizon
Ne produit plus l’embrasement.
Si la nuit chatoyante au clair de lune
Ne séduit plus les amants.
Si les étoiles scintillantes au firmament
Ne jalousent plus tes yeux pétillants.
Si le sourire de l’aurore qui se pointe
N’apporte plus l’espoir apaisant.
Alors, tout se meurt,
Tandis que tes yeux de braise ardents,
Rallument en moi ce feu consument,
Tel le phénix de ses cendres renaissant.
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