Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
148 utilisateur(s) en ligne (dont 135 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 1
Invité(s): 147

Ancolie, plus...
Choisissez
mon premier poéme
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     le miracle de la vie
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
maelline
Envoyé le :  27/3/2012 11:48
Plume de soie
Inscrit le: 24/3/2012
De:
Envois: 52
le miracle de la vie
Ta naissance tant espérée

Rien n’est plus beau,
Qu’un petit oiseau,
Qui picore de fleurs en fleurs,
Il nous met du baume au cœur,
Comme toi, ma petite Emilie si jolie,
Que j’ai tant et tant désirée.

La disparition de ton frère nous avait tant chagriné,
Que nous étions devenus stériles.
De concevoir Ă  nouveau, Ă©tait devenu difficile,
Nous avons connu des complications,
Pour mettre Ă  jour ta conception.

Deux longues années à espérer et prier,
Il en a fallu des courbes de température,
Sur du papier aux courbes millimétrées,
Pour définir le jour de l’ovulation tant espérée.
Le jour J de la petite graine Ă  semer,
L’acte d’amour était désormais programmé,
Ta venue au monde était tant convoitée.

Les médecins ont eu raison dans leur acharnement,
L’injection d’une piqûre d’un produit miracle,
A fécondé l’ovule comme par enchantement,
DĂ©sormais, une petite graine allait pousser,
Dans ce ventre Ă  nouveau fertile.
Au fil des mois, en position allongée,
Je devais garder le lit, ce n’était pas chose facile,
D’avoir une vue sur la fenêtre, comme seul horizon,
Où je voyais défiler une à une, les saisons.

Le temps s’évaporait en formation et étude,
Que j’avais entrepris par correspondance,
Dévorant les livres de la bibliothèque avec aisance,
Je tricotais ta layette aperçue dans les catalogues,
Et je lisais boulimique, des revues en vogue.

Les journées défilaient au rythme des visites,
Chez le médecin qui surveillait de près,
Mon estomac avec ses problèmes de gastrite,
J’avalais des potions infâmes,
Afin de garder la nourriture précieuse, que j’ingurgitais,
Je voulais tellement que ce bébé s’épanouisse,
Que j’étais prête à tous les sacrifices.

Pour égayer mes journées toutes identiques,
Sur la platine, tournoyaient mes vieux disques,
Que je repassais sans cesse, en rĂŞvassant,
A mes envies de future maman.

Dieu soit loué, ma petite voisine du dessous,
Venait jacasser, me racontant des histoires drĂ´les,
Qu’elle avaient lues dans son quotidien,
OĂą entendues Ă  la radio, au petit matin.
Elle me disait, j’ai le meilleur rôle,
A te voir t’arrondir un peu plus, chaque jour.

Au fil des mois, je ne pouvais que t’imaginer,
Que tu sois fille ou garçon,
Je n’avais aucune préférence,
Je désirais simplement un poupon tout blond,
A part cela, ne n’avais aucune exigence.

Ma grossesse me comblait de joie,
Un ange veillait sur moi,
J’étais en osmose avec ce petit être en devenir,
Comblée, j’étais sur un nuage de volupté.
Tu Ă©tais mon plus bel avenir.
J’étais l’héroïne d’un conte de fée,
Et goûtais à ce bonheur presque irrél,
Mais lorsque tu faisais dans mon ventre, des petits bonds,
J’étais un enfant gâté, grignotant des bonbons,
Ma vie avait comme un goût de miel,
Elle s’était adoucie en espérant ta naissance.

Chaque soir, avant de sombrer dans une nuit profonde,
Je remercie Marie et le Ciel,
De m’avoir enfin permis d’être féconde,
La maison respirait de gaîté,
Surtout le jour où l’on m’a annoncé,
Que ta naissance était programmée pour le 17 juillet,

Sans perdre le moindre instant,
Je préparais tes petits effets,
Que je pliais soigneusement,
Dans une petite valise pour le grand jour,
Le jour béni de ton arrivée dans notre foyer.

Je savais que j’attendais une fille,
Je décidais de la nommer Emilie,
L’héroïne du conte Emilie jolie,
En hommage et pour faire plaisir à mon père,
Qui Ă©tait heureux et pas peu fier.

Je fus hospitalisée le jour du 14 juillet,
Je me souviens de mon médecin, aux mains gantées,
Qui venait m’installer sur le brancard,
Heureux comme un pinson, il sifflotait.
Je le regardais avec des yeux de st-Bernard,
Ma fille a vu le jour par césarienne à midi,
Ce fut un des plus beaux jours de ma vie.

Elle est mon rayon de soleil,
Toutes les nuits, elle me réveilles,
Un peu endormie, je lui donne le sein,
Repue, elle s’endort contre ma poitrine,
Ma vie devient douce et câline.

J’avais peint le petit lit tout en bleu,
Aussi bleus que ses yeux,
Où tu gazouilles comme l’oiseau,
Dans ton joli berceau.
Ses cheveux blonds couleur de miel,
Me font penser aux blés de l’été,
Seront-ils plein de reflets,
Tout resplendissant de soleil.

Ses sourcils sont si fins, qu’on aurait dit,
Qu’ils avaient été dessinés d’un coup de pinceau,
Dieu, que ce bébé est beau !
Ne sois pas pressé de grandir,
Tu es mon plus bel avenir.
Je te chante souvent des chansons douces,
Pour t’endormir,
Et toi, tu suces ton pouce,
Tu me nourris de tes plus beaux sourires,
Tu es ma réussite, ma fierté, mon devenir.
Tes petites mains pleines d’innocence,
Caresse mon visage en toute insouciance,
Tes joues fraîches et douces comme du satin,
Respirent la rosée du matin.







ta naissance tant espérée
Paddington
Envoyé le :  28/3/2012 15:14
Plume d'or
Inscrit le: 15/9/2011
De:
Envois: 533
Re: le miracle de la vie
Poème écrit à 100% avec le coeur

Que du bonheur de le lire

Bravo
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster