Les nuages au gré du vent s’éloignent
Les formes dans les nuances baignent
Dans cette belle nature à la campagne
Où Le doux calme et le silence règnent

La brume matinale enveloppe les plaines
L’arome naturel des herbes fraiches flâne
Disséminé à travers les vallées hautaines
Dans l’air élevé plus haut que les frênes

La douceur de vivre réanime nos âmes
L’air pur assainit nos corps en flemme
La verdure vivifie nos esprits et la raison
Calme nos peines et adouci nos émotions

Lumière et nébulosité nées des horizons
Merveilles par la nature données en don
La nuit pour le repos et le jour aux labeurs
Equitablement apprêter en notre bonheur

L’automne des semailles après les labours
La grisaille du temps et la neige de retour
Le vent fort emporte les feuilles mortes
La girouette affolée en tous sens pivote

L’hiver des veillées et des marrons au four
Les bourrasques vigoureuses nuits et jours
Les cheminées aux bois chauffées fument
Les ruisseaux rivières et fleuves s’animent

Le printemps réviviscence de dame nature
Reverdit la terre et ses prairies de pâture
Rhabille les arbres et les buissons dénudés
Cèle dans leurs nids les oisillons en duvet

Vient alors l’été moment de toutes gaietés
Soleil, moissons, vacances tout en beauté
Le jaune pâle dominant enveloppe la terre
Les randonnées les plages, le sable la mer

Lorsque le soir à la campagne endormie
Au moment ou le silence plat s’est abattu
Et que la longue nuit a sur le jour repris
A pas de velours léger furtif et sans bruit

Les noctambules dissimulés dans la nature
Au clair de lune s’éveillent sur leurs ramures
Aux cimes des collines, dans les clairières
Sur les chemins ou devant de leur tanière

Pour entamer leur plus belle symphonie
Que ni le grand Beethoven, ni Tchaïkovski
N’auraient de leur temps imaginé ou écrit
Ensemble naturel du fond de la nuit émis

Hurlements des chacals si finement harmonisés
Dans ses justes mesures naturelles exécutées
De montagne en montagne par les échos reliés
En illico repris par le braillement des cerfs agités

En contre bas le croassement des grenouilles
Par colonies dans les lacs et rivières grouillent
Les vaches et les bœufs à l’étable rugissaient
A cette parfaite euphonie savamment arrangée

L’on perçoit en allégresse la chouette hululer
Le chien en laisse de toutes ses forces japper
Et en fin le Coq ébouriffant ses plumes colorées
Chante ses belles sérénades pour tout clôturer.

Bonjour Bari, une chute cacophonique de grande qualité, il n'y manque que le bari.....ssement.
J'ai beaucoup aimé.
Mon amitié.

Capricorne

de magnifiques quatrains
je suis enchantée par ma dernière lecture
bienvenu dans L ..OASIS

BELLE FETE AUX POETES

pour ce premier mai

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo