Bari a écrit :
Don de Dieu, Dieu de la terre et des 7 cieux
Une jolie fillette, tout le monde est heureux
Entourée de ses parents ses frères et ses sœurs
Aimée, protégée, câlinée, enlacée de leurs cœurs
Enserrée d’affections, chérie, d’amour comblée
Dans son joli berceau, à tout moment entourée
Douce et heureuse fillette, par le haut ciel bénie
Ame tendre et vierge, d’encens et de foi nourrie
Fleur précoce, pur essence, parfum du paradis,
Petite enfance de la Sainte marie, mère de jésus
Sourire angélique langage mal articulé et confus
Dents de lait, voix de rossignol, corps de poupée
Front saillant, rayonnant d’innocence illuminée
Yeux couleur Algues vertes des fonds marins tirées
Pommettes enflées de rouge de coquelicot maculées
Cheveux rayons de miel en mèches spirales étirées,
Larmes de joie, rosée matinale de fine brise mêlée
De la source d’Eden, fontaine de jouvence innée
Jardin de rêve, paradis étendue par Eve habitée
Pour la vie de l’au de là ma fille s’est envolée
Trouble et désastre de connivence tous deux à la fois unis
A ma demeure dès l’aurore, armés de malheurs sont venus
Sans grâce sans clémence sans indulgence ni pitié
Le corps de son âme a été ignoblement dépiauté
Toi Ma fillette chérie, aussitôt arrivée de si tôt partie
Corps estropié et meurtrie des jours et des nuits sans répit
J’entends encore tes pleurs de douleurs, tes plaintes étouffées
Sans défense, la mort pressée t’a si prématurément fauchée
Emprisonnée dans les ténèbres de la longue nuit
Je te pleurs encore et encore hier et aujourd’hui
Tu n’avais alors que trois éphémères années
Pleine de vie lorsque ce mal traitre t’avait frappé
A ce tendre âge ton corps était par ce fléau rongé
Tes souffrances se lisaient sur ton visage crispé
Je vois encore ta dépouille dans le linceul blanc enveloppé
Humectée de mélange d’arômes senteur de sueur de bébé
Dans mes faibles et tremblants bras délicatement emportée
Gestes funèbres lourds et pénibles ton corps a été inhumé
Dans ce vide ténébreux sans lumière pour ne jamais te revoir
Quelle horrible scène, accablante, triste, sombre sans couloir
J’entendais ta voix m’appeler, papa, papa ne me quittes pas
C’était la fin j’ai ressenti que la terre fuyait de sous mes pas
Après toi poussé et repoussé par les pénibles moments
Telle une vague secouée étirée et disloquée par le vent
Dans l’étroit silence j’en subis mes pénibles souffrances
Que ma destinée m’avait forcément thésaurisé d’avance
Dans les plus profonds et affreux abimes de mon âme
Où brulent et fusionnent mes atroces douleurs en flammes
Adieu mon bel enfant martyr le temps est si court
Je ne tarderais pas à te rejoindre de si tôt un jour
Hier tu étais la source de mes joies, heureux en paix
La vie était belle sans soucis notre maison en gaieté
En ces instants de joies où le malheur était encore loin
Aujourd’hui tu es le labyrinthe de mon chagrin sans fin
Cœur débordant de tristesse les yeux enflés en larmes
Le cœur sombre et blessé, les entrailles en flammes
Où me plaindre, à qui me plaindre de qui me plaindre
Du destin prescrit, de la triste séparation ou du chagrin
Qui peut me soutenir et me consoler dans mon deuil
Qui pourra aussi m’apaiser durant mon dur sommeil
Injuste sort que puis-je encore t’offrir pour te combler
Je n’ai plus que les larmes de mes pleurs attristées
-Bari-
JE DEDIE CE PETIT POEME A TOUS LES PARENTS AYANT PERDU (comme moi) UN ENFANT ATTEINT DE CANCER
Bari -