Mois de Juillet à Vichy, mois des fêtes
Des grandes festivités et des emplettes
Assis sur le banc à l’ombre du grand peuplier
Amolli par la frise de la chaleur de fin d’été
Toujours épris des charmes de la belle nature
Et la découverte de ses secrets pour m’instruire
J’observais mon entourage dans ses fins détails
Mon regard fut fixé sur un amas d’écailles
Dans le creux d’une branche en broussaille
Blottit dans son nid finement tapissé de paille
Un petit oisillon frivole ses ailerons en duvet
Bec jaune grand ouvert émettait des cris de pitié
Appelait maman merle pour hâter ses becquetés
Plus loin comme de coutume je m’y suis rendu
Baigner mon âme dans l’atmosphère détendue
Dans l’admirable hall de la fontaine protégée
Visiteurs et curistes seuls ou accompagnés
Gourdes ou gobelets gradués en mains portées
Ingèrent dans le temps et les doses ordonnés
Chomel et célestin coulant en quotité désirée
Mamelle de louve mère adoptive de Romulus
Robinets en nombre et en libre service alloués
Gardés par des jouvencelles à l’image d’Isis
La coupole protégeant de ses ailes la tiède fontaine
Que j’ai aimée, fontaine de Vichy, source romaine
M’attire et me ramène pour boire de son eau seine
Eau limpide curative, légère purifiante artésienne
En cette belle ville ensorcelante arrosée par l’Allier
Berceau des belles valses de Strauss, ville des chalets
Embellie par son beau square et son Grand casino
Eblouissant, ensorcelant et magnifique jet d’eau
Œuvre de grand génie, Arc-en-ciel de nuit illuminé
La surface fidèle miroir reflète son image colorée
A l’autre rive les chevaux dressés galopent et vivent
A la gare des touristes partent et d’autres arrivent
Au cimetière embelli des belles gerbes de fleurs
Toujours de frais tombeaux et des gens en pleurs
Mon cas à moi et aussi triste, un vrai malheur
Le temps est vite passé mais la tristesse demeure
De ma vie des années une à une se sont écoulées
A la ville de vichy, ville animée, ville tant aimée
Un être si cher à mon cœur dans le passé y vivait
Mais que le destin à volontairement fort éloigné
Parti à la hâte par le chemin menant à l’infinité
Ce lieu mystérieux d’où l’on n’y revient jamais
Du pont de Bellerive je revois sa silhouette héler
Sur la berge du fleuve du parc central ensoleillé
Son image immuable dans ma mémoire marquée
Dandine à la surface des eaux passagères de l’Allier
J’entends sa voix errer entre les grands châtaigniers
Humectés de baume de gazon fraichement rasé
Mêlée Aux chants mélodieux des merles innés
Et des croassements de corbeaux toujours agités
Endroits naturels hier lieux de rencontres aimées
Scellés dans le proche passé par l’amitié partagée
De quoi je garde aujourd’hui que larmes et regrets
Le contenue du passé a été par le temps emporté
L’endroit en lui-même est aujourd’hui plus égayé
D’autres gens comme nous y sont venus et passés
O Vichy, promets moi de me garder juste le temps
De voir ce qui me reste à voir et à m’organiser tant
Que mon cœur bat, et que l’âme animant mon corps
Se débat attendant le moment du voyage à l’au de là

Bonjour Bari, une fontaine qui n'en finit pas de couler.
Mon amitié.

Capricorne

bienvenue à toi et merci de nous faire partager cette nostalgique vision des à côtés d'un thermalisme loin d'être tombé en désuétude .
HONORE

Merci Capricorne et Honoré pour le passage

Je lève un verre de Vichy à votre santé



Amicalement Obarry

Bonjour Bari, tres bel hommage a la fontaine de Vichy !