Qui es-tu où es-tu comment tu es
Ces questions troublent ma pensée
Existes-tu réellement es-tu en vie
As-tu un cœur es-tu saine d’esprit

Tari pour toujours au premier jour
Privé de ta tendresse et de ton amour
Etais-tu sans perceptions et si cruelle
Pour m’éloigner de ton lait maternel

Pourquoi enfant m’as- tu abandonné
Qui t’a poussé à commettre ce péché
Ton honneur ta honte ou ta bestialité
Aucune exemption ne sera accordée

Reviendras tu un jour pour te réhabiliter
Certainement tu culpabiliseras la fatalité
Et tu diras que c’était un accident arrivé
Mais maman c’était trop tard j’étais né

L’instinct maternel s’enflammera un jour
Et ne s’éteindrait plus quelque soit le recours
Maman avant de te connaître je t’ai aimé
Pitié je ne te demanderais pas où tu étais

Je ne cultiverais aucun mépris à ton égard
Je t’en supplie reviens aussitôt sans retard
Ne me laisses pas sur ce chemin du hasard
Drainé par ce grand mal sans aucun espoir

Fais le pour moi ton enfant qui t’attend
Ne laisse plus passer encore de temps
Je sais que tu souffres aussi et te lamente
Dans le silence déchirant de la tourmente

As-tu pensé à moi une fois un jour
A me porter dans tes bras de velours
Pour m’endormir sur ta poitrine douce
Chaude et tendre comme de la mousse

De si longues années déjà passées
Jours et nuits attristé et désespéré
L’attente amère lourde à supporter
M’inonde dans mes rêves troublés

Maman montres moi ton doux visage
Toujours rêvé et décrit en belle image
Fais-moi entendre ta berceuse voix
Prends ma petite main promènes moi

Je rêve quelle triste réalité quel destin
Que me réserve l’avenir et son demain
Que de soupirs étouffés de désespoirs
Quel bon chemin prendre pour te revoir

Pour me consoler du sombre sort accablé
Je vais rêver pour m’imaginer ton portrait
Dans un visage charmant et doux rassurant
Commun en tout à toutes femmes mamans

SALUT BARI
Futur papa ou le nié


Je suis le fils de l’avenue liberté
C’est là que ma mère m’a récolté
Mes parents m’ont abandonné à ma naissance
Et l’état m’a assiégé à l’assistance
Le SNP c’est ma carte d’identité
Qui a foutu la merde à ma personnalité
La pauvreté ou la jeunesse qui a dicté
Ou la nature qui s’est révoltée après les avoir connectés
Je veux que l’avenue sorte de mon corps
Et le mirage cesse son décor
Quand mes parents ont refusé de m’adopter
Plutôt quand ils ont brisé ma fierté
Il avait comme témoin le ciment et les gémissements
Et les anges qui jouaient à la maman
Le bon dieu m’est témoin, j’ai pleuré ce moins
J’ai crié le désastre lors de ce moment
Mais les jours sont passés rapidement
Et l’avenue est restée mon seul témoin
Je lui dis ne m’oublie pas
Ni aujourd’hui ni demain
Le bâtard c’est le plaisir d’un moment
Le plaisir c’est un châtiment quand l’être tripote le règlement
Le pur des châtiments c’est grandir sans amour
Sans les plus chers sur terre le père et la mère
Sans les connaître j’embrasse l’odeur de l’avenue
Là où je suis né nu
Je vis toujours le même cauchemar
Peut-être un jour leur conscience démarre
Condamné à tort
Je pleure mon sort
Solitaire, rien que moi et les murs de la terre
Le vent emporte ma voix et chagrine l’atmosphère
Il savait que je ne peux rien faire, rien voir
Ils m’ont ignoré et ignoré leurs devoirs
Ils ont filé sans inscrire leurs noms sur mes lèvres
Ils m’ont abandonné à la rue sans dire au revoir
Solitaire sans famille, sans l’être le plus cher
Le jour des fêtes, je me cache et je pleure
Et les larmes coulent du fond de mon être
L; amour de l’enfant c’est tout le bonheur
Les jours et les mois ont laissé les traces
Te voilà, moi l'avenue et toi le nié face à face
Tu as grandi en affrontant la vie et ses soucis
Et Ta bonne étoile t'a éclairé ici sans raccourcis
Après avoir souffert la chance ta souriez
Tu as trouvé l'âme sur pour te chérir
Moi je ne suis qu’un profane
De toutes les religions je m'éloigne
Les joies et les peignes greffés dans les crânes
Rien ne fane une manne
Les pas suivent les pas
Bon adhésion futur papa

----------------
les années de disette dictent les poètes

merci du si profond partage

"Je ne cultiverais aucun mépris à ton égard
Je t’en supplie reviens aussitôt sans retard
Ne me laisses pas sur ce chemin du hasard
Drainé par ce grand mal sans aucun espoir "