Je cache dans mes yeux
La tristesse et les tourments
Qui rongent mon coeur

Je cache dans mon esprit
La peur des lendemains
Qui me font si mal

Je cache dans ma voix
La douleur des blessures
Qui m'ont été infligées

J'ai pensé qu'en jouant avec le feu
Rien ne serait différent
Car on fait tous des erreurs

J'ai pensé que rester sous la pluie
Me ferait oublier tous ces matins
Où je voulais «me mettre une balle»

J'ai pensé qu'en étant près de toi
Je ne sentirais plus cette brûlure
Qui m'empêche d'exister

J'ai caché toute ces souffrances
Pour ne pas avoir à les dire
J'ai pensé que le silence
M'aiderait à tout reconstruire

J'ai caché toutes ces idées noires
En éspérant qu'un jour
Elle passeraient à travers le miroir
Et que j'oublierais l'amour

Mais à vrai dire on ne peut garder pour soi
Un coeur qui saigne constamment
C'est la raison pour laquelle je me confie à toi
Plume de sang, de mes sentiments

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"Le destin nous poursuit comme un dément armé d'un rasoir" A.Tarkovski

Confidence-confiance, toute l'importance pour délivrer les peines d'un coeur.

C'est un premier pas de se confier à sa plume, mais ensuite je pense qu'il faut s'ouvrir au monde.
Un poème émouvant qui dévoile la profondeur de tes tourments

Que ces souffrances là aux lignes musicales
savant échafaudage de vers harmonieux
Se trouvent allégées de rimes idéales
j'ai trouvé cet écrit vraiment délicieux


le poète parfois vient conter son histoire
à sa plume indiscrète qui ne saura se taire
et soulagé sans doute par ce simple éxutoire
il montre son talent sensible qui sait plaire .

Cordialement.

"J'ai caché toutes ces idées noires
En éspérant qu'un jour
Elle passeraient à travers le miroir
Et que j'oublierais l'amour

Mais à vrai dire on ne peut garder pour soi
Un coeur qui saigne constamment
C'est la raison pour laquelle je me confie à toi
Plume de sang, de mes sentiments"

Touchante Demi-lune, je t'ai lue embarqué par ta voix, tes sentiments, merci du voyage intimiste

Merci à vous vos mots me touchent

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"Le destin nous poursuit comme un dément armé d'un rasoir" A.Tarkovski