Te souviens-tu sur ce quai de gare,
Nous avons échangé de simples regards.
De tes yeux, j’ai gardé cette étincelle d’espoir,
Qui a fait renaître en moi le désir de te revoir.
Une pluie battante inondait ton visage,
Attristé, peiné, tu n’as su contenir tes larmes.
Malgré les promesses et ces années qui passent.
L’aube de l’espérance ne vint point.
Il ne reste de ces lieux que des ombres fugaces.
Nous nous sommes éloignés,
Puis, nous nous sommes égarés
Dans le tourbillon de la vie.
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