A toi,
J’ai vu les horreurs de la pauvreté.
J’ai connu les délices de la réussite.
J’ai entendu les malades crier.
J’ai vu les bourgeois dans leur cuite.
J’ai humé les parfums d’une rose.
J’ai vécu le frisson de la peur.
J’ai remis à sa place chaque chose,
Et l’avoir loin des choses du cœur.
J’ai traîné sur tous les chemins de France.
J’ai cherché tout ce qui portait jupon.
J’ai coulé une délicieuse enfance.
J’ai appris qu’exister, c’est lutter à fond.
J’ai beaucoup péché. J’ai beaucoup aimé.
J’ai beaucoup cherché et beaucoup trouvé.
J’ai beaucoup donné et beaucoup reçu.
J’ai vieilli sans être jamais déçu.
J’ai sur chaque idée mon opinion.
J’ai pour les hommes beaucoup d’amour.
J’ai pensé à tort ou à raison
Que l’homme était fait pour les « toujours ».
J’ai vu tout cela, vécu tout cela.
J’ai voulu tout ceci et l’ai reçu aussi.
Mais mon unique certitude aujourd’hui
C’est que je ne serai rien sans toi.
Toi, mon amour, oui toi, toi ma vie.
Toi mon toujours, toi ma Danielle
Qui m’a fait vivre toutes ces vies.
Toi ma femme, toi mon souffle, toi ma belle
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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