Juste une margelle
Où tu étais assis
Pour te rafraîchir
Attendre tes amis
Et une femme éprouvée
Vers l’heure de midi
Avec visage triste
Teint brûlé
Peau brunie


Et puis, sa tristesse
Profonde
Comme le puy
Sur lequel tu étais assis

Et le cri de ses entrailles
De femme isolée
Sans amis, sans avis
Une habituée
De mauvaise vie
Dont l’amour était
Tarit, pervertit

Et puis toi, encore toi
Qui pour elle frémis
De pitié, de charité
Toi son seul, son vrai amis
Le tremplin de sa nouvelle vie
Qui la libère de son pire
Ennemi…

Et ses cris dans le village
Comme un clocher
Qui voulait annoncer
Que l’Amour l’avait
Touché, encouragé
Aimé…

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

magnifique.
merci du partage.
c'est un plaisir de lire un si joli poeme plein d'emotions.
bise a toi boreal

de tout coeur merci
poétiquement
AUrore

une émotion ressentie!

"Et ses cris dans le village
Comme un clocher
Qui voulait annoncer
Que l’Amour l’avait
Touché, encouragé
Aimé…"

un passage de l'évangile qui m'a toujours ému et que tu as su mettre en lumière d'une façon admirable avec les mots du coeur!

un énorme merci

géra

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"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"

Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire

Merci pour ce beau partage!!!
Bonne soirée
amitiés

Bonjour Boreal, une belle margelle que celle-ci.
J'ai beaucoup aimé ce poème qui trouve le chemin du coeur.
Mes bisous.

Capricorne

Un écrit émouvant!
La margelle ! Un lieu de prédilection pour la rencontre des coeurs assoiffés à la tendresse, à la fraicheur de la vie!
J'ai aimé ce texte, Boreal! Merci de l'avoir partagé!

Avec mes amitiés
Nordin

douce journée à tous
bises
Aurore :