Espoir et spleen
La tristesse plombe mon cœur
M’imbibant insidieusement
Faisant de l’ombre à mon bonheur ;
Je lutte désespérément.
Le soleil blanc m’éblouit les yeux
De ses rayons d’allégresse
Perce mon âme jusqu’aux cieux
Etrangement et me blesse.
Espoir et spleen s’enlacent
Attisent ma perplexité
En un mirage s’effacent
Sur un fond d’incrédulité.
Il me reste le silence
Ressuscitant les murmures
Sans exprimer d’impatience :
Il sait vivre les réticences.
Une voix vibre dans les cours,
S’élancent des volées d’oiseaux,
La confiance est de retour :
Elle vient flotter dans mes rideaux.
Un cri parmi des cris d’enfants
Interpelle ma conscience
Alors je souris en tremblant
A ce grand jour d’espérance.
Pierre WATTEBLED- 11 mars 2012.
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