le firmament et les abysses s'éclairent sans bruit

l'enfant compte les secondes jusqu'à l'ennui

puis elle survient, cette insupportable frénésie

inquiet, il courre à bout de souffle sous l'abri



les odeurs âcres de poudre se mêlent à la peur

l'innocent effrayé lèvent les yeux vers les cieux

il tremble anxieux face à l’approche de la fureur

le vent à son tour tourbillonne sous le feu



il fait lourd sous les nuages noirs de colère

le combat s'annonce dans un fracas de métal

le sang se glace sous cette sombre atmosphère

La quiétude devient guerre ignoble et brutale



les éléments se déchaînent en cette tempête

la pluie d'obus et les déflagrations font rages

le courroux du despote est terrible après la fête

qu'il est terrible de subir la force de cet orage



la tourmente est le reflet des hommes tumultueux

le calme laisse place au pire des cataclysmes

l'obscurité s'allie aux déchaînements lumineux

nous sommes hélas la foudre et le tonnerre au paroxysme

J'entend l'Ô rage

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

Belle profondeur dans la lecture !
Bravo
Mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Bonjour Regismedi, voila un terrible orage qui nous porte à la réflexion.
Merci pour ce poème cri d'alarme.
Mon amitié.

Capricorne

cruelle vérité

merci
A

Beau poème , profondeur poétique tirée des fonds de l'innocence et bien exprimée
Merci pour ce partage
Ferhat

Belle superposition entre l'orage et la guerre, tous deux intérieurs dans ton poème, profondeur et intensité émotionnelles, j'ai beaucoup aimé !

merci.......