Elle glisse, s’enroule…

Elle glisse, s’enroule, se love, s’écarte, s’étire, s’entrouvre, s’agrippe, se colle, s’écarte à nouveau, puis revient, va et vient, s’écrie, se pâme, s’abandonne, s’étale peu à peu, s’expose pied à pied ; et encore s’élance, s’ébat, s’ébroue, s’éparpille, se déshabille, se désaxe, se tortille, se déhanche, se forme et se déforme, se sublime, se perd, s’émeut, se détend, s’étend, s’éprend, se prend, se surprend, s’épuise, s’amenuise, se dilue, s’encre..Glisse avec ma plume, s’enroule en arabesques, se livre avec des mots autant qu’elle me délivre de mes maux…

Ma poésie.

Pierre WATTEBLED- 9 mars 2012

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J'adore:)

Je reste sans voix devant les prouesses qu'accomplit l'imagination du poète mû par l'inspiration !
Un chef d'oeuvre pour rendre hommage à l'encre passant souvent au second plan par rapport à la plume qui en abuse sans ménagement !
Me serais-je trompé sur l'identité de celle qui glisse s’enroule, se love, s’écarte, s’étire, s’entrouvre, s’agrippe, se colle, s’écarte à nouveau, puis revient................qu'il faut me le dire !
guyhg.

C'est la pensée qu'on écrit. Pour moi, elle est le féminin de l'être dans sa démarche amoureuse qui aboutit à la vie créatrice. Vois comme l'encre s'ancre profondément dans la profondeur d'une page blanche, elle signe la liberté du désir comme la marque essentielle des temps.

Amitiés.

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merci poéte ! pour la comprehension. je comprends que ta plume soit d'or ! Sur ce site que ta poésie honore. Par tes merveilleuses pensées qui glissent ,roulent , s'ancrent, s'étirent faisant l'admiration et l'enchantement de tes heureux lecteurs. Guyhg.

C'est peut-être beaucoup trop de compliments, mais vous pensez que je les mérite et cela m'honore également.
Soyez assuré de mon amitié.

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