Le soleil riait pourtant sur la nature,
Je ne le voyais pas, emportée par le vent de ma passion.
J’avais pris cet homme comme roc de mes fondations
Il m’a cassée en écrivant « rupture »,
Par une nuit d’argent et de lune pleine
La dernière, où sur son épaule j’ai posée ma tête
En pensant à tous ces jours de fête
Où, croyant à l’amour, j’étais sereine.
La spirale du désespoir m’emporte et me brise
Je me noie dans mes larmes, solitaire,
Je croule sous la terre
Et mon cœur étouffe sous cette emprise.
Dois-je haïr mon amant
Qui me cachait à la face du monde ?
Monte en moi une colère profonde
Et de mes yeux se déverse un torrent.
Comment oublier ces instants de plaisir
Quand il faisait de moi sa maitresse
Et que ses mains n’avaient de cesse
De voler sur l’aile du désir ?
Quel est le motif de cet abandon ?
De lui bien sûr, j’étais captive,
Mon corps brûle d’une flamme vive
Il n’a rien dit, pas même un pardon.
J’ai tellement cru qu’il ferait mon bonheur
D’amour, je n’en voulais pas d’autre
J’ai cru que nos vies étaient nôtres
Et le voilà qui fait mon malheur.
Je survis seule et désœuvrée,
Ne pouvant faire régner la paix dans mon âme
Et je cache mon regard de femme
Qui pleure cette soudaine liberté.
Comment avancer chaque jour
Alors que je suis totalement désarmée ?
De lui , je me croyais aimée
Mais il n’y a jamais eu d’amour.
Pour lui j’aurais donné ma vie
Je crève à présent d’un désespoir mortel
Comme un oiseau qui a brisé ses ailes.
Oh, êtres aimés, comme je vous envie.
M.P. 12/07/2008
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.