Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
199 utilisateur(s) en ligne (dont 173 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 1
Invité(s): 198

Sybilla, plus...
Choisissez
Quand la musique est Bonne...
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" érotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Invité de dernière heure
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
OLUCINEP
Envoyé le :  7/3/2012 7:37
Plume d'or
Inscrit le: 1/4/2010
De: France Centre
Envois: 1007
Invité de dernière heure
Invité de dernière heure

Maman me dit un jour ma charmante voisine,
Une dame témoin étant sans compagnon,
Pour constituer un couple t’invite sans façon
Le jour du mariage de sa fille Corine.

Je ne pus refuser et j’attendis de voir
Cette dame inconnue à tenir par le bras
Elle était séduisante et ne me déçut pas
Son charme dégageait un sensuel pouvoir.

Tout se passa fort bien elle adorait la danse
J’en raffolais aussi mais n’étais pas valseur
Elle me dit ce n’est pas le rythme de mon cœur
Je suis rumba, tango, jusqu’à l’extravagance.

Sur la piste un peu sombre ou le bandonéon
Accommodait nos pas d’argentines figures
Nous laissâmes les sons conjuguer nos natures
Notre accord musical se fit moins pudibond.

Nous n’étions plus distants du strict nécessaire
Malgré les vêtements nous dansions peau à corps
Je vous vis percevoir un progressif essor
Votre sourire en fut le brûlant commentaire

Je vous dis que sensible à sa séduction
Je ne pouvais freiner cette tendre indécence
C’était l’expression d’une muette éloquence
Attendant sa réponse à cette question.

Il y eut une pause, entracte musical
Où je me retrouvai en sa chambre au premier
Je me pensais savant je ne fus qu’écolier
Apprenant de son corps l’art du feu sans égal.

Les ondes successives et ses tendres relances
Eurent raison des vigueurs qu’elle sut entretenir
Elle m’apprit qu’au moment ou l’on va défaillir
On pouvait différer les folles extravagances.

L’envie entretenue eut cependant un terme
Et les corps assouvis les yeux brillant toujours
Nous avions épuisés nos réserves d’amour
Seul persistait encore le feu de l’épiderme.

Nous avons fait semblant d’avoir été marché
Dans le jardin fleuri où le bal se tenait
Nous sommes revenus et l’orchestre jouait
Des lenteurs sensuelles incitant au péché.

Le regret des tangos, un peu d’épuisement,
Nous laissèrent nonchalants une coupe à la main,
Elle me dit je ne pars d’ici qu’après demain
Me laisser dormir seule serait perdre du temps.

La fin de la semaine eut son effervescence
Mourant, ressuscitant, nos désirs exultèrent
Classiques ou inventives les joies se succédèrent
Les lassitudes vinrent créant l’indifférence.

Gardant le corps ému des leçons du plaisir
Je rentrais un peu las des rêves plein la tête
Maman me dis je sais c’était un jour de fête
Mais ta mine est mauvaise il te faudrait dormir.


Olucinep 07 03 2012
cocan
Envoyé le :  7/3/2012 8:05
Plume de platine
Inscrit le: 3/1/2012
De: france
Envois: 4702
Re: Invité de dernière heure
les petits plaisirs non prévus à l'avance sont souvent merveilles

merci de nous faire débuter la journée d'agréable façon

amicalement
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster