L’âme douloureuse.
L’âme douloureuse.
L’âme douloureuse de la nuit étalait
La trame colorée de son tourment mortel :
En tons noirs et mauves, un suaire formé
Qui pourrait soutenir le sommeil éternel.
Et moi, je l’observais dans ma lente veillée
La mienne, semblable fixée au firmament
Préparait sa couche en un drap étoilé
Qui l‘accueillait déjà inexorablement.
Traduisant l’émotion d’une folle pensée
Qui eût germé chez moi en un regard dément :
Mon esprit influé s’était –il fourvoyé,
Tant sa soif de doutes le rendait exigeant ?
L’âme douloureuse de la nuit étalait
Ses rides profondes, ses sillons infinis
Et ce déclin moiré que mon cœur ressentait…
Mais l’espérance vint encore bercer ma vie.
Pierre WATTEBLED- le 6 mars 2012.
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