Avec ta peau de lézard
Ton Å“il glauque de saurien
Ta mine pâle de fêtard
Tu ressembles à un vaurien.
Tu hais l’aube aveuglante
Qui exaspère tes maux
La douleur des gueulantes
Qui sabordent ton cerveau.
Les lendemains implorants :
Larmes de crocodile
Inattendues effleurant
Ta raison qui vacille.
Après libations, plaisirs
Auxquels tu t’es soumis
Vient tout ce temps à souffrir
Qui t’inflige ses roulis.
Tu hais l’écran de fumée
Qui éteint les délires
De ceux que tu as trouvés
Au lupanar des rires.
Peux-tu avoir conscience
D’une autre félicité
Sans parler d’abstinence
Il te faudrait y penser.
Pierre WATTEBLED- 25 février 2012
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