*L’amour peut-il renaître comme renaît le Phénix ?*(n°1)

Parti en secret pour faire un pèlerinage
En souvenir d’amour de ma prime jeunesse
Laissé à la dérive à cause de mon âge
D’ouvrier sans un sou aimant une princesse.

Un conflit ancestral entre les deux familles
À détruit l’innocence, la pureté d’un amour,
Brisé les sentiments, mis mon cœur en exil
N’ayant jamais pensé que je revienne un jour
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J’étais rompu, lassé, mais enfin arrivé.
L’hôtel du bord de mer était encor ouvert
Regardant au travers d’un carreau délavé
J’aperçus une femme ramasser le couvert

Deux pécheurs étaient là, qui sirotaient au bar.
Quand j’ai poussé la porte, ils se sont retournés.
Qui donc pouvait venir dans ce coin de nul’part,
Dans ce bled de paumés, qui sentait l’encornet ?

Dehors, le vent hurlait préparant la tempête
Et la mer déchaînée invitait le regard.
Pas celui du rapin, ni celui du poète,
Mais celui de la femme, scrutant le brouillard.

Larmes, mêlées d’embruns,volaient jusqu'à l’auberge.
Parcouru d’un frisson, j’en relevais mon col.
Une photo dans un coin éclairée par un cierge
Posé sur un trépied dégouttait jusqu’au sol.

Des filets accrochés en guise de tentures
Pendaient le long des murs comme un colifichet,
Tous types de poissons étaient pris en captures.
Gueule ouvert’ une baudroi’ pendait à un crochet.

Je m’approchais du bar, souhaitant le bonsoir.
C’est la femme aux couverts, qui s’approcha de moi.
Ce visage gracieux, que je ne pouvais voir
Qu’à la lueur diaphane, mit mon cœur en émoi.

Une image un peu flou’ me grattait la mémoire.
Et la vague de fond doucement émergeait.
Qu’il était loin ce temps, je ne pouvais y croire,
Ma reine devant moi, que je dévisageais.

Voyant ma valise, s’échapper de ma main,
Un rire fatigué illumina ses traits.
C’était comme sortir la perle d’un écrin,
Quelque part oubliée et qui réapparaît.

-Vous désirez monsieur?…J’étais sur un nuage…
-Oh! oui pardon… Dîner si c’est encor possible ?
Il ne faisait pas chaud pourtant j’étais en nage.
Elle répondit. - Oui ! sur un ton impassible.

J’essayais de capter un moment son regard
Qui m’avait envahi de bien belle façon.
Être venu ici par le plus grand hasard,
Un sentiment curieux fit en moi irruption.

J’étais déconcerté, étais-je reconnu ?…
Je quittais mon imper encor mouillé d’écume.
Cherchant plus à paraîtr’, que d’être un inconnu.
J’étais comme la bougie qui fond et se consume.

Tais-toi, mon cœur tais-toi! Je n’entends plus que toi.
Mes neurones à leurs tours étaient en court-circuit.
D’ouvrier sans fortune, j’étais devenu Roi
Revenu conquérir, celle qu’hier j’avais fui.

Yvon (N°1)

wow Yvon j'ai aimé ton histoire

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

Bonjour Apparence une fort belle histpoir pour une magnifique pensée.
Mon amitié.

Capricorne

Un jour ou l'autre le souvenir des beaux jours passés se respirera, et se reconnaitra sur la bouche vermeille de l'être aimé!
Alors l'amour oublié se réveille, et renait, non pas de ses cendres,
mais plutôt c'est cette flamme là qui en réalité n'a jamais fini d'exister qui brulera encore de toute ses forces!!!
j'ai aimé vous lire!
mes amitiés!

renaître à l'amour,
retrouver l'élue de son coeur
après tant de mois et de jours...
pourquoi pas, croire au Bonheur ?

amitiés

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Intriguée par ce début d'histoire... j'adore !

Très belle lecture !

Une très belle histoire
Les braises sous la cendre
La flamme qui repart
Un amour qui renait
Et pourquoi pas ?
Amitiés
Claude

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mon blog : http://pacificlaude.blog4ever.com

Beau début d'histoire et belle écriture Voyons la suite !

Amis poètes comme il est agréable de lire vos commentaires...

Merci à vous douceur,Capricorne,Caliope,Maryjo...


Recevez mon amitié...
Yvon

Merci mes amis poètes de tous vos messages , cela me réjouit...

**Juliette oui tu n'as pas fini d'être intrigué surprise, surprise!!!

**Merci Chantalou

**Merci Claude pour ton passage, c'est une histoire un peu mouvementée


Mes amitiés et au plaisir de vous lire...

Yvon

c'est une merveille d'écriture!

franchement un régal!

j'ai adoré!

gérard

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"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"

Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire