La corde du pendu


Parce que sa belle n’était plus à son cou,
La corde du pendu coupée en petits bouts
Apporte au fétichiste adepte des croyances
Un grigri absolu témoin de sa confiance.

Alors les suicidés en devenant utiles
Par la corde laissée comme objet si futile
Nous feraient d’un malheur instrument de bienfait
Paradoxe à étudier sans être attiré.

Là, l’homme désormais soumis à ces fétiches
En leur accordant une part de vérité
Sera t’il cet homme plus aimé et plus riche
Et si cela était, l’aura t’il mérité.

Il n’y a que peu de personnes à y croire
Et beaucoup en ont subies des déconvenues
Car finalement tout ceci est illusoire
Autrement on aurait beaucoup plus de pendus.


Chibani

Il n y aurait surement pas assez de cordes à pendre si la justice de l'homme était correctement appliquée... C'est pour l'histoire qu'on fait ça maintenant, il faut bien sacrifier quelques tètes pour marquer un siècle...

On dit que les pendus après leur suspension,
Connaissent des raideurs auxquelles on s'accorde
A ne point motiver par l'excès de tension ;
Serait-ce grande joie d'un petit bout de corde ?

Réponse à :

- ABDELKADER - Ce n'est pas tout à fait ma pensée, je voyais plutôt les désespérés de la vie.
- BRUNDESPOIR - Peut-être un peu aussi pour le poème
- IRIS 1910 - Jolie fleur
- JAICEMAIL - Serais-tu connaisseur de la chose ?

A tous merci et à Iris.