Par-delà quelques décennies
Victoria, si tu revenais
Comment verrais-tu notre vie
Face à celle que tu as menée
Notre confort te surprendrait
Toi qui peinais aux rudes tâches
Et les voyages t'enchanteraient
Qui délient si bien les attaches
Sur les écrans de toutes sortes
Amour, amitié virtuels
Saurais-tu combien nous importent
Quelques sentiments bien réels
Préférais-tu, le soir venu
Les rendez-vous sous la charmille
Tes mains dans ses mains retenues
Près des étoiles qui scintillent
Ta vie a cumulé les guerres
Les privations et les chagrins
Dans toute époque singulière
Chacun affronte son destin
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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)