Les rayons inondent la pièce,
éblouissent,
le soleil derrière la vitre
caresse,
le soleil d'hiver délicieux
s'empresse.
Le corps se dilate et s'étire,
soupire
de volupté et de bien-être,
respire.
et se laisse, par la douceur,
séduire.
On oublie l'air vif,
incisif,
le froid glacial du matin,
agressif,
les longs jours de pluie
consécutifs.
Les oiseaux chantent
andante.
S'emmitoufler de soleil,
charmante
rêverie de chaleur
évanescente.
La vie parcourt les veines,
sereine.
On reprend un goût de lumière
saine,
de croire à l'irruption du printemps
soudaine.
Dans le vent, battements d'ailes,
querelle
d'un couple d'oiseaux,
traditionnelle
scène de ménage
passionnelle.
Déjà le soleil me délaisse,
baisse,
le corps frissonne.
L'ivresse
à regret s'enfuit.
Finie la paresse !
CANTATE DE LA TERRE 1 -1er février 2010 ©
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