Rares les éclats pourpres au travers de tes pupilles de verre
Je recherchais tant que si peu ne s’est point dévoilé
Dans le temps, le sillon de matière, la vertu de renaître
S’est égaré l’oppressante envie de me dérober
Raser le doute agrandi par la mode de l’échec
Je travaillais à penser aux joies d’un bonheur planifié
Rectifiable par ponctuations arrangées cœur à sec
Que portaient les vagues de la mer sur mon papier
A cœur vivant, le sang est exigible
Dans un vent de rosée, sauvage est l’étreinte
D’une éternité qui brasse les moments pénibles
Si aride qu’ait été la sépulture, fétide
De tous ces arriérés de chagrin, en rêve
J’arpenterais le sourire des fleurs des anges
Nadège Noële ANGO-OBIANG
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Nadège ANGO-OBIANG