J’ai cultivé tant de bonheur
Dans mon jardin de vie
Mais la saison des pleurs
A dévasté mon champs
Voilà qu’avance l’heure
De la riche récolte
Mais les arbres sont morts
Et les fruits de ma terre
Malgré tous mes efforts
Ont comme un goût amer !...
Trop de larmes ont coulées
Dans mon jardin sur terre
L’amour s’en est allé
Et mon doux potager
N’est qu’un triste désert
Mais qu’ai-je donc semer
Si ce n’est que misère ?
Moi qui ne voulais rien
Sinon ma liberté
Le ciel m’a comblé
Ne reste en mon jardin
Que des fleurs fanées
N’ai-je donc rien compris
Aux joies de cette terre ?
OĂą sont donc les fruits ?
OĂą sont donc les fleurs ?
N’ai-je donc enterré
Dans mon jardin de vie
Que mon doux petit cœur ?
Moi qui m’étais jurée
De ne rien posséder
Le ciel m’a comblé
Entendu ma prière
Et sur mon potager
Souffle un vent de colère
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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaĂŹ Lama
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran