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     Souvenir Quiberonnais
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Expéditeur Conversation
OLUCINEP
Envoyé le :  11/2/2012 9:27
Plume d'or
Inscrit le: 1/4/2010
De: France Centre
Envois: 1007
Souvenir Quiberonnais
Souvenir Quiberonnais


Adossés au rocher sur la côte sauvage
Nous regardions Éole promener ses nuages,
Ses moutons cotonneux broutaient un peu d’azur
Mais au lointain le ciel n’était plus aussi pur.

Les vagues de Neptune somnolentes, passives,
Mourraient dans la douceur en atteignant la rive
En frappant quelquefois un rocher dépassant
D’un coup sec dont le bruit allait diminuant

Sur la plage, plus loin les lames atténuées
Ornaient le sable chaud de caresses mouillées
Amusant les bambins dont les pelles actives
Tentaient de repousser les vagues les plus vives.

Jupiter s’en mêla et il dressa le poing
On l’entendit gronder, l’orage n’était pas loin,
Il brandit ses éclairs et d’un seul coup tonna
Le ciel devint tout noir, Éole se fâcha.

Neptune réveillé, en fracassant son onde
Sur les rochers du bord, rythmait chaque seconde,
L’écume furieuse telle une dame blanche
Dissimulait le flot qui sous elle s’épanche.

La plage était déserte, des rouleaux monstrueux
Recouvraient tout le sable par Ă -coups furieux
Et sur les blocs rocheux que frôlait la nuée
On vit que « côte sauvage »était bien méritée.


Neptune dans sa puissance perdait sa retenue
Le ciel de la mer ne se distinguait plus
Et des creux prodigieux qui torturaient les flots
Auraient pu menacer les plus puissants cargos.

Nous crûmes par les rocs nous tenir à l’abri
Mais malgré les cirés la pluie nous a transis,
La puissante beauté de nature furieuse
Dispersait l’océan en pluie insidieuse.

Nous nous trouvâmes trempés et quittant le spectacle
Nous laissâmes la nature terminer son miracle,
En entrant au café dont le granit dur
Pour s’abriter d’Éole avait monté un mur.

Du cidre fut servi ce breuvage local,
Nous le trouvâmes goûteux, il était idéal,
Servi par une femme image de bonheur
Le visage Ă©panoui avec des yeux rieurs

Elle suivit nos regards, voulut nous expliquer
Mon mari est marin il est partit pĂŞcher
Il vient de m’appeler il ya un quart d’heure
Il est rentré au port juste avant cette horreur.

Nous gorgeant les poumons de la brise iodée
La tempête partie nous avons respiré.
Admirant les pouvoirs de madame Nature
Imposant, quand elle veut, sa totale dictature.

Philosophant un peu je me dis que hélas !
Les écolos n’ont pas mis les choses à leurs places
Ils veulent sauver la terre avec de longs discours
En faisant en public la polémique du jour

Humains ! Sauver la terre est-ce bien l’objectif ?
Cessons d’autodétruire, cessons d’être nocifs?
C’est l’homme qu’il faut sauver, la terre a la puissance
De se sauver elle-mĂŞme en toutes circonstances.

Olucinep 11 02 2012


pampille
Envoyé le :  12/2/2012 8:42
Plume de diamant
Inscrit le: 9/6/2009
De: Pays Basque
Envois: 12905
Re: Souvenir Quiberonnais
mon cher ami, cette tempête d'alexandrins m'a plongé dans une marée d'équinoxe qui à mon sens à fait fuir les promeneurs d'oasis,

Il est bien vrai que les pouvoirs des éléments ne nous donnent aucune chance ou alors si peu, l'homme doit composer eux, les maitriser les réfréner contenir leur colère serait présomptueux.

Très belle promenade iodée que je retrouve ici sans le cidre mais avec un fameux et fumant chocolat.
Mes amitiés olu............
pampille
Parceval
Envoyé le :  12/2/2012 9:07
Plume de platine
Inscrit le: 11/4/2011
De:
Envois: 3492
Re: Souvenir Quiberonnais
L'ai bien goûtée, Ami, ton ode Finistère
Qui mêle l'Armorique aux colères du ciel
Au souffle océanique des légendes celtiques...

C'est vrai je suis breton

Parceval

anonyme
Envoyé le :  13/2/2012 14:43
Re: Souvenir Quiberonnais
Joli écrit, un peu long mais intéressant. IRIS
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