Au bord de l’étang clair, miroir d’un ciel très bleu
Où les saules pleureurs viennent tremper leurs doigts
Tous les deux réunis sur un vieux banc de bois
Nous serons loin de tout, amoureux et heureux,
Les premiers nymphéas ouvriront leurs corolles
Etoiles roses et tendres posées sur les eaux
Et l’iris jaune d’or sera en son plus beau
Pour chanter avec nous les passions les plus folles
Nous nous embrasserons doucement, tendrement
Pas de gestes brutaux, de désirs inutiles
Qui briseraient soudain le moment si fragile
Où vont se fusionnant les âmes des amants
Et nous nous serrerons très fort l’un contre l’autre
Une tendresse pure nous prendra le cœur
Plus rien ne sera laid, rien ne nous fera peur
Aucun amour n’est beau comme je vois le nôtre
Le 15 avril 2005
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)