Rupture.
Entraîné par le cours des eaux
Qui me noient dans un flot d’acide,
Je dévale au fur des sanglots
Le mont nu de tes joues arides.
Je laisse au loin dans mon sillage
Un peu de nous, de notre histoire,
Les mains vides et les yeux qui nagent,
Le temps fera mieux qu’un espoir.
Claque le pas, tonne poitrine,
Percussions de l’âme muette,
Tes mots m’ont creusé à l’échine
Plus grande plaie qu’une arbalète.
Percé de jour en plein milieu
De la bataille, encore vaincu,
Le gladiateur se fait trop vieux
Pour repousser la mort venue.
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L'art est une porte ouverte sur le divin car il nous permet de devenir créateur à notre tour.