Cette chaleur qui me consume
Transformant lentement mon âme
En un désespoir d'amertume,
En cendres pour tuer la flamme,
Est née lorsque les yeux ouverts,
Frappé par mon reflet dans l'autre,
Innocemment j'ai découvert
Que je haïssais les apôtres !
Pavant la vallée de mille livres,
De la connaissance qui rend ivre,
N'imaginant que les sommets,
Le froid et le mal d'altitude
Ne m'empêchent pas, mais je titube,
De gagner vers la liberté.
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Stéphane
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Amitiés littéraires à tous.