Ma cloche sinistre meurt de sons étouffés
Dans les maintes fissures de mon cœur grêlé !
Douleurs, sanglots, immenses drapeaux élimés
Claquent au travers des mots en obscure marée.

L’abîme tout puissant m’attire lentement,
Dans son gouffre soiffard de mon esprit hagard.
La douleur amoureuse brise mon esprit d’argent
De ses griffes assassines, maîtresse du hasard !

Mes larmes déchirées s’échinent comme des armes ;
Mon adversaire fait des lambeaux de mon être
Qui sous sa faux s’agite de toute son âme !
Les corbeaux se nourrissent du sang de mes peut-être ?
Mon esprit s’acharne dans la boue, un peu fou
De cet horrible monde viennent tous les dégoûts !

Je fuis loin des autres qui rient, pâle ennui
Qui me détruit. Oh, lugubres, silencieux cris !
Je porte le deuil de la joie, sonne la glas
Mêlé aux parfums lourd de l’orage félin !
Les sensations ont fui, chuté loin de mes bras ;
Elles tissent mon linceul de mélancolique satin !

Un écrit bien triste, mais tellement beau! Merci à toi!
Amicalement, Johanne

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La nostalgie colore les souvenirs avec des crayons de couleur...

C'est un bien triste poème mais tellement bien écrit qu'on en ressent ta mélancolie.

Bisous

Merci luciole, je commence à peine à revoir la lumiére mais grâce à vous tous je crois qu'elle reviendra trés vite !

très bel écrit qui dépeint une grande mélancolie qui ne saurait durer dans ce bel oasis.

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:-D Espérez toujours!..

Triste vision mais joli poème
Bisou
Henry

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Très triste mais beau poème!!
Amicalement
Vahé

Sublime ecrit melancolique..........

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Un poème qui surprend venant de toi, douce Laetitia. Je t'ai connue plus gaie et plus légère !! Je suis sûre que ce n'est qu'un passage à vide qui ne durera pas et que ton sourire et tes vers fleuris reviendront.
Je t'embrasse,

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**** Mes services ****

Oui, un petit passage à vide. J'ai trouvé qui cherchait à semer la zizanie entre mon mari et moi: la "copine" de mon pére qui se prend pour le centre du monde et qui me traite comme une incapable: faudrait que tu fasses ci, faudrait que tu fasses ça et tu serai indépendante. Quel indépendance ? Je suis mariée, je vis ma vie et c'est pas elle qui me fera choisir ce que je dois faire...

Bon enfin, c'est du passé mais elle ne risque pas de me revoir.