Quand le poète dans son langage, tire en averse,
Et côtoie les foies dans le désert qui traverse,
La mer se referme sur la mer,
Et clignote son destin amer ;
Quand le poète prend le halot du soleil, et soupir son augure,
La vibration de la prophétie, galope en toute allure,
L’étoile du berger, le guide sur les traces de l’honneur,
Vers les étangs infinis, et les cascades de bonheur,
Les pétales se plient, et meurent quand il pleure,
Cédant, peu à peu, à l’étreinte du crépuscule leurs heurs,
Les couleurs des saisons, jugent les chants morbides,
Négligeant au passage tous, les pas dirigés vers le sud,
Le langage se brise et côtoie l’ombre, et se dénombre,
En encre, sur la porte de l’éternité, et ses versets souhaitée,
Et la lumière réagit pour connaître, le corps qui continue à vivre,
Assume et fait revivre, le rêve qui aspire à survivre,
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les années de disette dictent les poètes