Quelques grammes d’or brûlant sur un édredon,
Le sommeil de son poids sur l’âme assoupie
Entreprend un dessein vers une autre dimension.
La fenêtre au cadre épais entrouvre son mystère,
Orion danse sur l’équateur céleste.
Familière la lumière scintille de ses milliards d’orifices
Astringence du divin sans artifice.
Parcourant une à une les étoiles de ton corps,
Selon un axe plié du temps
Par la magnificence d’un astre noir,
Je tombe aux tréfonds de ton désir humide.
De ce décor neuronal peuplé de songes,
J’entends le chant freudien d’un mensonge !
Gaïa assemblée de chair dans une nymphe rose
Le sein perlé de lait que l’amour indispose.
Un parfum d’orange bleu invoque le poète…
Sur ta bouche la cannelle,
Sur tes paupières la vanille,
Sur tes lèvres le piment.
A l’épaule la promesse d’un souvenir,
Tatouage d’un temps fini.
La chevelure d’une comète,
Spirale de boucles en orbite terrestre.
A faire l’exorcisme de ma conscience
Le démon de mes nuits prend sa forme :
Prune noire et sorcière délicieuse,
Emplir de plaisir cette l’accélération du siphon
Là où la cambrure de l’azur né du typhon,
Amène d’absurdes pulsations vasculaires
Tout près d’un engin érectile.
Si ton nom est celui d’un oiseau blanc,
Le calligramme sur ta peau est maori,
Et sa couleur noire puis blanche,
Brille au fond de tes yeux verts.
L’horloge moléculaire à son rythme frénétique,
Caresse les coussinets de mes doigts aveugles.
A chercher l’atome ultime et volcanique
D’un cri d’abandon,
J’ai oublié d’aimer.
Paradoxe d’une introspection douloureuse,
Le grand Kaléidoscope défile à l’envers.
Serrer son cœur à l’étouffer,
Que la pulpe du centre vital
Quitte à jamais l’esprit du bonheur.
J’ai oublié de vivre.
La mer lactée remue ses flots étincelants,
Dans l’obscurité les filets tombent à terre.
Le froissement intense des pupilles
Au rythme des grappes incandescentes,
Caresses de poussière,
Ivresse en prière.
Je voudrai nommer ton premier,
Je voudrai crier ton second,
Je voudrai écrire le tout,
Pour enfin dessiner notre union.
La rage du silence,
Les images de repentance,
Expulser l’odeur de cette femme,
Et crever à l’intérieur du plus beau des soleils.
( .... Ã toi, mille pardons... )
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