Des larmes aux bords de ses paupières,
Je n'ai pas su la consoler.
Voilà qu'elle pleure des rivières,
Je n'arrive pas à lui parler.
Mes mots se meurent aux bords de mes lèvres,
J'ai l'impression de la trahir
Et je sent monter en moi la fièvre
Pendant que je suis en train de mentir.
Comment pourrais-je lui avouer
Qu'ailleurs son amour folâtre
Et qu'il pense à la quitter,
Alors qu'elle est blanche comme l'albâtre ?
Tombe la pluie sur ses joues,
Ses larmes épanchent sa douleur,
Sa peine, à présent je l'avoue,
Me serre, me transperce le coeur.
Comment pourrais-je lui avouer,
Alors qu'il m'a demandé de me taire,
Ce secret que j'ai promis de garder
Comme l'on cache un mystère ?
Les larmes ont noyé ses yeux
Voilà qu'à présent elle suffoque
Tout en implorant les cieux
Croyant que d'elle je me moques.
Elle se méprend sur mon silence,
Mais je ne trouve plus les mots
Qui devant mes yeux tracent une folle danse
Et viennent me glacer le dos.
Elle me dit "Tu es bien insensible,
Moi qui te croyais mon amie',
Je réponds d'une voix que je veux paisible
"Mais, naturellement je le suis".
Sa bouche s'est fendue d'un sourire,
Dans mes bras je l'ai serrée,
A cet instant j'aurais voulu mourir,
Mais j'ai gardé mon lourd secret.
M.P. 16/08/05
:-)
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.
