Fluides...
Souples sont les nuages qui parcourent le ciel
Habile le serpent filant dans la nature
S'estompent les écueils vers l'étrange ouverture
Où s'infiltre la chair en ce lieu pulsionnel...
Ces fleuves nymphéaux d'un monde sensoriel
Quand s'enflent de chaleur leurs vibrantes pliures
Abreuvent de leurs eaux en de douces mouillures
L'horizon prolongé d'un fluide artificiel...
Car si tout se confond dans cette poudrière
En vertige porté d'un trouble indéfini
Une tendre empathie fait jaillir la lumière...
Le coeur comme enfiévré peut enfin se séduire
De cet univers-là dans lequel vient s'induire
En toute vérité un bonheur infini...