Plume d'or Inscrit le: 1/4/2010 De: France Centre Envois: 1007 |
Question d’actualité Question d’actualité
Dis Papi qu’est ce que c’est : un homme politique ? C’est très rare mon petit , j’ignore s’il en subsiste, Il y en eut jadis, on en perdit la piste C’est une curiosité devenue historique.
C’est un homme qui, d’abord, a des convictions, Des compétences aussi et puis du dévouement, Il veut pour son pays le meilleur tout le temps Il se sent citoyen, morceau d’une nation.
Il s’est formé par goût à une noble tache Il n’a qu’un objectif c’est celui de servir C’est une vocation, c’est aussi son désir, Il dit la vérité et il n’est jamais lâche.
Hélas ! Certains goûts de pouvoirs excessifs On conduit dans le sein du service de l’état Des gens qui d’évidence ne le méritait pas Et dans tous les partis nombreux sont les fautifs.
La politique paye et sont donc à l’affut Ceux qui veulent se servir servant le moins possible, Traitements, avantages, sont de si belles cibles Qu’ils sont bien trop nombreux à vouloir être élus.
Ils ont perdu le sens de commune mesure Et aucun ne se dit se comparant au Smic Gagner autant d’argent est injuste même inique Je ruine mon pays c’est une forfaiture.
Ils ne vendent que des mots, des promesses et du vent Et dès qu’ils sont élus oublient tout, forcément On ne leur demande pas de prouver justement La possibilité de leurs beaux arguments.
Ils devraient être tous sans tache, irréprochables, Certains sont des pantins assoiffés de pouvoir L’ambition les motive mais jamais le devoir, Leurs mensonges chroniques les rendent méprisables.
Ils sont, d’abord, bien trop pour peu de résultats, Trop peu à travailler, on connait leurs bancs vides, Trop, sont bien trop âgés, n’étant plus que cupides Leur inutilité est une ruine d’état.
Tous ceux qui en ont l’âge, nantis c’est évident, Doivent être retraités ; la gérontocratie Est pour une nation la pire des maladies Les déambulateurs n’ont que peu de talent.
Trop sont les abonnés d’une paresse rentable Et n’ayant rien prouvé ou bien fait des sottises Ils se font réélire sur utopies promises On garde le notable mais il n’est que minable.
Certains jouant au mage ou au prédicateur, Agitent l’opinion la presse les aidant, Donnent de faux espoirs au peuple bon enfant Qui ne peut vérifier qu’ils n’ont pas de valeur.
Ils vendent du génie, des idées théoriques, Mais n’ont jamais prouvé la moindre intelligence, D’avoir été élu est leur seule référence Il faut les évincer sans résultats pratiques.
Mais que faudrait-il faire Papi pour que les hommes Qui postulant reçoivent un pouvoir national Soient tous au moins utiles s’ils ne sont idéals. Pour qu’ils soient politiques dans le bon sens en somme.
Je ne suis sûr de rien mais pour ton avenir Mon âge me fait dire que la nécessité Est que l’homme retrouve un peu d’humanité Et que l’égalité est chose à rétablir.
Dans ce monde ou le droit gère une justice morte, Il faudra bien qu’un jour, par le gré ou la force, Un tournant se précise, que l’opinion divorce D’avec les inutiles et les mette à la porte.
Et devant le fossé de l’inégalité Ceux qui ont trop devront donner et sans attendre Car il se pourrait bien qu’on allât le leur prendre Si l’intérêt du peuple en fait nécessité.
Il nous faut pour cela des hommes politiques Qui ait la volonté, le talent, le devoir, Et qui ont obtenus le souverain pouvoir Sans tache et sans mentir, par voie démocratique.
Commençons par dire non aux multi-redoublants Aux vieilles moules accrochées au rocher du pouvoir Qui passent à la caisse sans faire leur devoir. Rajeunissons les hommes ils seront plus puissants.
Chassons les inutiles ils pullulent par trop Et redonnons la voix au peuple plus souvent Assez de comédiens, de media influents Un choix de société ce n’est pas le loto !
Olucinep XII 2011
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Plume d'or Inscrit le: 1/4/2010 De: France Centre Envois: 1007 |
Re: Question d’actualité Merci à tout lecteur merci de commenter je sais que l'interêt n'est pas en proportion du travail fourni de son application mais un seul compliment suffit à enchanter
Cordialement
"Sois satisfait des fruits, des fleurs, mĂŞme des feuilles Si c'est dans ton jardin, Ă toi, que tu les ceuilles."
Edmond Rostand.
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