Les nymbes de la nuit ont caché le soleil
J'attends calmement qu vienne le sommeil
Mais encore une fois Morphée m'a oubliée,
Survolant la maison, elle n'a fait que passer.
Je me lève et marche d'un pas silencieux,
L'ombre a tout envahi, jusqu'au fond de mes yeux.
Je fais le tour de cette maison vide,
Où règnait hier encore un bonheur si limpide.
J'écoute le silence puis le son de ma voix,
Répétant le même mot,
Le répétant cent fois,
Un peu comme un cadeau
Que mon coeur me renvoie.
J'aperçois dans le jardin une ombre fugitive
Alors je tends la main, croyant que tu arrives
Mais ce n'est qu'un rayon de la lune qui luit
Jetant sa clarté sur la profonde nuit.
Ô, Morphée, si un instant sur ma couche tu voulais t'arrêter,
Afin que dans un rêve je puisse le caresser....
Je retourne m'allonger sous le sombre dais noir
Où viennent encore flotter les miasmes du désespoir.
Morphée enfin est entrée au sein de ma chaumière
Et de sa douce main a abaissé mes paupières.
C'est de toi que j'ai révé encore.
Ainsi apaisée j'ai attendu que l'aurore,
Me sorte du sommeil
Me tirant de la nuit par ses rayons de miel.
M.P. 27/11/05
:-)
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.