De prime abord je rencontrais elle. Celle en parcelles, elle est belle. C’était ses lèvres sur lesquelles je peux m’attarder. Sur le lisse de celles-ci, je passais pas plus que le bout d’un doigt. Au delà , il y avait une langue étrangère, la sienne, que je ne savais toucher. Celle à jamais incomprise du toujours. Intérieure. J’étais son artisan pour un temps certain, auparavant elle avait passé nombres d’annonces disant à peu près ceci « Je ne suis ». J’avais poussé sa porte battante, sans négliger de déposer devant, mes initiales sur le pourpre du sable. Celle qu’un autre jour elle claquera aux gueules, la laissant seule. Voyant encore pour un temps, j’observerai l’absence de sa présence, elle se voulait insensible à mes signes. Enfin, la toile fut inachevée, comme je l’aimais. Le vent que les gens font lorsqu’ils se déplacent, importa ce songe face à des yeux aimants. C’était un rêve.
----------------
http://www.tonysossi.com
Facebook !