Tu gambadais frêle et légère aux grands jardins
Que j’avais conçus pour ton âme romantique
Le bonheur délivrait un parfum invisible
L’air chantait l’allégresse de ces instants divins.
Je restais silencieux à te contempler devant moi
La grâce de ton âge sur tes épaules nues
Que venait boire le soleil de ses lèvres goulues
Toi, tu hâtais le pas, moi je traînais sans voix
Le bonheur délivrait un parfum invisible
Et sa ferveur ouvrait tes pétales de fleur ;
Médusé je songeais à des caresses possibles.
L’air chantait l’allégresse de ces instants divins
Une fauvette battant des ailes réclamait une fête ;
Tu gambadais frêle et légère au grand jardin.
Pierre WATTEBLED – 31 décembre 2011
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