Noël s’en va .
Et Noël s’en va sur la fuite du temps
Au souffle des disparus dans les brumes des adieux .
Combien ont pleuré ce beau soir étouffés de solitude ?
Combien ont eu froid au gel de l’hiver dans une rue sordide ?
Combien ont hurlé dans une prison autiste suppliant
Une ultime fois d’être traités comme des hommes ?
Combien sont morts de souffrance au vent de justes révoltes ?
Combien d’enfants battus ont suffoqué de douleur ?
Et nous qui passions mon amour , ma belle.
Et nous qui allions joyeux , légers comme plume au vent .
Qu’avons-nous fait pour eux , qu’avons nous su d’eux ?
Oh Noël , message d’amour et de paix qui s’en souvient ?
Le vortex des égoïsmes a tout vrillé sur son passage .
Et chacun part dans sa nuit et chacun va son chemin .
Que savons-nous de nos futurs quand la misère vocifère ?
Qu’avons nous fait de nos frères humains
Quand demain défigure hier à force d’ignorance ?
Il est des matins difficiles oĂą savoir devient souffrance .
J’ai peur que l’homme soit roi dans la jungle des tueurs !
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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