Verte campagne .
Cachés derrière les haies d’aubépine à l’abri du vent
Qu’il faisait bon vivre au pays des autrefois !
Nous regardions passer les chevaux et les hommes
Et le temps tout doucement prenait encore son temps .
C’est en marchant que nous cherchions tout ce qui portait jupon .
Souvent bergère sous son parasol a le cœur en émois .
Et le chant des ramiers est une gentille berceuse
Quand les amoureux ont tous les champs pour eux .
C’était le temps de l’école buissonnière au soleil de mai ,
Le temps des courses folles au bord d’un ruisseau léger .
De père en fils la terre on retournait , sans une plainte .
Les hommes étaient durs au mal , il fallait travailler .
Le village n’a plus de paysan , les haies sont coupées.
Les chevaux sont morts .Qui s’en souvient encore ?
La course folle a tout balayé , le temps n’a plus le temps !
Je reviens souvent la-haut sur ma colline où j’ai grandi
Au souffle du vent léger parmi les herbes folles
Y quérir le temps passé pour l’emmener au présent .
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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