Si longtemps on l’a utilisée,
Dans le cœur de tous, elle disparaît,
Plus jamais elle ne pourra se reposer,
Toutes traces d’elle s’effacent,
Ces bras hypocrites l’on si brisée,
Elle ne veut qu’on la casse,
Qu’elle n’ose plus aller s’y réfugier,
Sauvage, elle ferme les portes,
Seule, elle décide d’avancer,
Sa conscience et son identité sont mortes,
Seule, elle décide de rester,
Perdue, elle s’enferme dans un rôle qui la tue,
Et, toujours, elle luttera,
Jamais, elle ne retrouvera l’issue,
Pour ne plus entendre ces mots qui l’ont blessés.
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"Il en est des paroles comme le vent qui se lève.
Mieux vaut souffler des mensonges que d'affronter la tempĂŞte."