L’aube qui succède à la nuit,
Disparaît dans les rayons aveuglants,
De l’astre doré réchauffant les cœurs.
Illuminant ainsi le corps sanglant,
D’une guerrière aux yeux blancs.
Sa peau blĂŞme parait si belle,
Allongée ainsi, elle semble sereine,
Un sourire précieux sur ses lèvres mirabelles,
Le dernier, certainement le plus sincère,
D’une longue et pathétique vie, pleine.
Pauvre enfant dont les muscles se serrent,
Ces amours perdus ont violés ton cœur,
Ces amours cruels ont tués ton corps,
Mais malgré ça, dans tes yeux encore,
On ne lit ni tristesse ni peur,
Ces perles à présent séchées par la mort,
Ne s’éclaireront plus d’aucune lueur.
Pauvre enfant, ton âme meurtrie
Quitte ce corps gâché,
Pour disparaître dans l’éternité.
Pauvre enfant, c’est ta vie.
Au crépuscule, elle sera finit.
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"Il en est des paroles comme le vent qui se lève.
Mieux vaut souffler des mensonges que d'affronter la tempĂŞte."