Elle danse sans jamais s’arrêter,
Dans sa robe rouge orangée.
Elle s’envole sans s’envoler,
Sur ces brindilles consumées.
Et toi, tu me regardes.
Que tu es belle, attachée là .
Tu n’as jamais pris garde,
A ce que je faisais lĂ .
Elle tourne autour de toi,
Elle caresse tes pieds,
Cette danseuse endiablée,
Et rien ne l’arrêtera.
Alors que la chaleur t’enlace,
Tu aimerais que je la glace.
Ma chère, ne t’en fais pas,
BientĂ´t, elle arrivera.
Elle monte doucement,
Le long de ton corps,
Elle est incandescente,
Et fait venir la mort.
De mes yeux noirs,
Je peux apercevoir ton désespoir,
Alors que la valseuse accélère,
Et que de sa robe, elle te lacère.
N’aie crainte, cette peau qui te fait mal,
BientĂ´t, ne seras plus que cendres.
Et telle une danseuse Ă©toile,
Elle te fera descendre…
En bas, tout en bas…
LĂ oĂą on ne revient pas.
Je profite donc de cet instant,
Et te fixe jusqu’au dernier moment.
Ta chaire noire est calcinée
Tes cris de douleur on disparut
Tu es morte, sur ce bûcher.
J’espère que ça t'a plu.
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"Il en est des paroles comme le vent qui se lève.
Mieux vaut souffler des mensonges que d'affronter la tempĂŞte."