Re: Ma créance (ou la complainte de l'eunuque)....
"Cependant qu'elles conspuaient l'infidélité,
Comme d'un mirage, jailli dans leur désert,
Source d'eau vive, dissolvant l'aridité,
J'ai corrompu leurs seins d'un breuvage pervers !
Cependant qu'elles s'enlisaient en l'adultère,
Dans ton plus grand respect, l'injure obséquieuse,
Je leur jetais alors, non sans fierté, des pierres ;
Ces pierres, de tes trésors, les plus précieuses !
Moi, le misérable et dévoué serviteur,
Offrant à ton sabre ses virils attributs,
Car, devant Le Très Grand, je suis ton débiteur,
À l'amour, j'ai payé le plus beau des tributs !"
J'aime, le rythme, tes mots, tu as cette faculté, les faire s'animer de ferveur, toujours.
Merci ami, Ã la plume si vive!