Sur mon sommeil flottent de blanches voiles,
A l heure où les cœurs, sont rassasiés d’amour
Au moment oĂą la nuit flirte avec le petit jour.
Vois-tu ce lac rempli d’étoiles ?
Seule dans l’ombre, je laisse errer mes pensées
Moins pâles que le fond de mon désespoir
Et les fantĂ´mes qui me hantent dans le noir,
Effleurant mes courbes délaissées.
Je me souviens du temps oĂą nous avions plaisir
À assouvir ces soifs tout au fond de nos cœurs,
Ă€ mouiller les draps blancs de nos corps en sueur,
À boire jusqu’à la lie la coupe du désir.
Je me meurs chaque instant de n’être plus ton intime.
Est-ce ainsi que l’on devient martyr ?
Quand sonnera pour toi le glas du repentir
Pour ne plus me sentir comme une fruste victime ?
Lorsqu’au matin je quitterais ma couche
Je marcherai pieds nus sur le tapis
Qui sait si cette nuit
Le ruisseau de mes pleurs n’a point atteint ta bouche ?
M.P. 24/05/2009
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.
