Décembre tu reviens, avec ton ciel voilé
Le soleil, par les nuages, semble avalé,
Les arbres ont perdu les rouges de l’automne,
Et, pendant ce temps là , nos dirigeants étonnent :
« Je resterai le Roi, le Président, rien d’autre
Ne m’intéresse, et comme je me fous des autres. »
Les ménages épuisés ont payé les impôts,
Les taxes et la rentrée, ils ont vidé leur pot,
La pauvreté est là , la misère détonne
Et, pendant ce temps là , nos dirigeants étonnent :
« Je resterai le Roi, le Président, rien d’autre
Ne m’intéresse, et comme je me fous des autres. »
Les grandes sociétés ont des profits record
Les dirigeants sont assis sur leurs lingots d’or
Les actionnaires rient, la Société déconne
Et, pendant ce temps là , nos dirigeants étonnent :
« Je resterai le Roi, le Président, rien d’autre
Ne m’intéresse, et comme je me fous des autres. »
L’angoisse de l’hiver commence à grignoter
Le cœur des sans-abri et des déshérités,
Pendant que des Palais de Région on bétonne
Et, pendant ce temps là , nos dirigeants étonnent :
« Je resterai le Roi, le Président, rien d’autre
Ne m’intéresse, et comme je me fous des autres. »
Un jour devra finir la profonde injustice
Des valeurs humaines bafouées par le vice.
Que soudain la colère du peuple cartonne.
Il faudra qu’un moment, nos dirigeants s’étonnent,
Que par un pied au cul, ils laissent place à d’autres
Mis au rancart, et oubliés comme les autres.
modifié le 28 novembre 2011
----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)