Retour à VeniseIl y avait sur la place où, au petit matin,
Lorsqu'au fond de son lit s'endort la foule immense,
Un café dont le bar accueillait nos errances.
Et Venise embrumée couvait notre destin.
Sur la place déserte au marbre adamantin,
Les pigeons de Saint Marc dansaient de folles danses
Et quelques carillons décoraient le silence
De leurs notes perlées, de leur sons argentins.
J'avais un expresso, et toi un café crème,
Nous n'étions que nous deux au pays des poèmes.
On se tenait la main en récitant des vers.
Je m'en suis retourné dans la Cité des Doges.
Mais en haut des clochers, mon vieux coeur en hiver
A entendu sonner un glas à ces horloges...
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Avec mes amitiés
Alain
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""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)