Sourire instinctif
face à l'objectif
un peu en retrait
je fais mon portrait
un simple cliché
qui va s'accroché
dans la galerie
photos de famille
où chacun sourit
malgré les bisbilles

En faisant chemin
d'hier à demain
dans mes paysages
je vois des visages
des resplendissants
et des vieillissants
des maigres, des gros
humbles ou faraud
outre le sosie
que j'aurais choisi
puis des mal-foutus
des nez trop pointus
des grandes oreilles
des yeux pas pareils
donnant des figures
de mauvais augure
si certaines têtes
sont joliment faites
d'autres, de naissance
n'ont pas eu de chance
mais une belle âme
qui touche les coeurs
d'une chaude flamme
gomme la laideur

Dans son coin, l'artiste
demeure optimiste
d'un trait de pinceau
il fait des faisceaux
à émailler d'or
les sombres décors
il peint des chimères
d'écume de mer
éclaire de rais
l'ombreuse forêt
et garnit d'oiseaux
le miroir des eaux
il met des pétales
dans le végétal
forme des bouquets
fleuris par paquets
gerbes de paillettes
qu'il offre en cueillette
au regard sensible
comme à l'irascible
il scupte fluette
une silhouette
dans le minéral
Vénus idéale
Déesse d'amour
qui, au fil des jours
parviendra peut-être
à changer les êtres

Par des arabesques
digne d'une fresque
du sujet au verbe
en des liens superbes
il nous met devant
des tableaux vivants

Par des arabesques
digne d'une fresque
du sujet au verbe
en des liens superbes
il nous met devant
des tableaux vivants
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très beau!!

ai plaisir de te relire


amitiés


poesiade

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Mes Romans " LES LAMES DU SILENCE" viennent de paraître chez EDILIVRE
"LE coffret en bois d'ébène " chez Éditions MUSE
Mon recueil de poésie"Tranches de Vies " chez Edilivre

ta plume nous dessine un merveilleux tableau

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

"Dans son coin, l'artiste
demeure optimiste
d'un trait de pinceau
il fait des faisceaux
à émailler d'or
les sombres décors
il peint des chimères
d'écume de mer
éclaire de rais
l'ombreuse forêt
et garnit d'oiseaux
le miroir des eaux
il met des pétales
dans le végétal
forme des bouquets
fleuris par paquets
gerbes de paillettes
qu'il offre en cueillette
au regard sensible
comme à l'irascible
il scupte fluette
une silhouette
dans le minéral
Vénus idéale
Déesse d'amour
qui, au fil des jours
parviendra peut-être
à changer les êtres"

J'aime beaucoup l'originalité et le rythme rapide de ton poème
qui nous entraîne de portrait en portrait... mais j'ai un faible pour
le travail du poète ( que j'ai copié-collé ci-dessus...)

Le tout forme un texte agréable à lire et à regarder...

Bravo, Sarego, je suis ravie d'avoir découvert ta plume!




Capucine