L’Amant d’un soir de cafard

Il l’a laissé choir un soir de cafard
Ses yeux étaient soumis à des lignes obscures
Elle s’est effacée, le teint blafard,
Avec le désespoir d’un geste qui parjure

La voûte étoilée était décolorée
Branlante, haletante, sanglotant
Elle errait en talon, déhanchée
Tournoyante, elle cherchait un Amant

De son néant démantibuler
Un bruit sonnant, enfin !
Un message de lune bien envoyé.
Dans l’inconnu lunaire ils furent Amants

Ce soir-là, aux bulles qui crèvent
Ils étaient dépouillés, tissés de repentir
Les yeux perdus vers un lointain, rêvent
Musique aux corps remplis de soupirs

A leurs lèvres une souriante souffrance
A leurs cœurs un vol de regrets
A leurs âmes suicide en partance
A leurs pleurs restent le secret

D’un soir de cafard où ils furent Amants

Danaïde

Tout peut arriver le soir d'un cafard,

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Dans l'espace
Dévoré nuit et jour
Par notre temps vorace
Tout périt, sauf l'amour.
[L.F. Arrieu]
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amour désespoir !

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Auteure de "l'empreinte du diable" autobiographie de 23 années de vie, et "les aléas les chagrins et les petits plaisirs de la vie" aux éditions edilivre.com, internet, librairies

www.edilivre.c...

Sabordage affectif, un écrit très touchant !

Danaïde bonsoir,

Trés bel écrit, si réel qu'il m'en donne le cafard...

Antoine

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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
Mon site : http://www.akpoemes.com
Antoine

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Merci à toutes et tous de votre passage et je suis désolée si je vous ai transmis le cafard

un texte qui touche !!

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