Rouge et noir,
Ces deux couleurs, contées par Stendhal,
Pensées idylliques ou carnations fatales,
Seront, dans le futur, inéluctables,
Sans nécessité d’utiliser de tue-diable.
Pesons(1) d’équilibre pour le jour et la nuit,
Quand ce jour sera triste et gris,
Nos ombres deviendront rougeâtres,
Notre vision s’éteindra et sera noirâtre.
Le sérum de vie, cessera ce va-et-vient,
N’abreuvera plus notre cœur et ses liens,
Malgré l’envie d’être d'absolus prométhéens,
Continuer à croire en l’humain et au destin.
Mais cet ange, habillé de ces nuances,
Signé par le numéro, six cent soixante six,
Ne nous laisse, que peu et rarement de chances,
A fuir sa fauche, pour nous mener vers ses abysses.
Ce malin, et sa faux, circule parmi nous et attend,
Que viennent ces doucereux et ultimes moments,
Qu’ils soient, foudroyants, horrifiants ou évidents,
Essayons d’éloigner ces instants en étant prudents…
En cœur disons : Vade retro, Satana
Antoine
(1) Peson : : instrument qui sert à peser, et qui est composé d'un fléau ou d'une verge, d'une masse ou contrepoids, et d'un crochet pour la suspendre.
Musique mixée par "Petite Viking" (Jamendo)
http://www.jamendo.com/fr/search/all/petite%20viking
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
Mon site : http://www.akpoemes.com
Antoine
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