Et le pétale tombe au coin de la fenêtre,
Vitre maléfique qui sépare de moi
Désir, sacrilège qui me laisse pantoise ;
Grâce je fuis et aimante je ne puis être.
Voleté d'étoiles qui tombe sur nos têtes,
Pétille mille nuits qui brillent nos chemins,
Reflet parfait de mon regard aux yeux de lin
Qui ensorcelle et transforme ton corps en bête.
Mais le soir s'éclair par le soleil du matin,
Révèle les fils qui maintiennent le pantin ;
Souvenirs un rien éphémères et tantôt crus
Encore et toujours rêvés par-delà la nue
Cet amour endurci né d'un unique soir
Que toi et moi, ensemble, arrivons à déchoir.
J'ose vous présenter un sonnet parfait (alexandrins, rimes embrassées et vers classiques) que j'ai bien eu du mal à écrire (je ne suis pas Ronsard !). J'espère sincèrement qu'il va vous plaire...
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Helo